On verra bien qui peut bien être intéressé de suivre à travers ce blog la vie, certes heureuse mais tous comptes faits (et on en connait un rayon à ce sujet) assez banale, de cette sympathique famille polynésienne....
Probablement les membres de la famille et nos meilleurs amis, dont certains sont malheureusement à des dizaines de milliers de kilomètres de nous.
Je me demande souvent pourquoi l'on dit que le monde est petit. Ceux qui le disent ne se tapent pas comme nous des Papeete-Paris ou autres vols très long courriers, le plus souvent en classe économique.
Ce n'est pas le monde qui est petit, mais c'est nous pauvres mortels qui le sommes. Le monde, lui est grand, et en plus il est beau. Il est même très beau dans son incroyable diversité. De jour, de nuit, sous le soleil, la neige ou la pluie. Les lagons, l'océan, les forêts, les glaciers, les volcans, les montagnes mais aussi Notre-Dame, le Taj Mahal, les pyramides de Gizeh, les Moai de Rapa, le Sydney Opera House et encore les Rolling Stones, les Beattles, Bach ou Mozart!!!! J'en passe et des meilleurs.
Quel paradoxe que l'homme s'acharne aveuglement à le polluer et à en épuiser rapidement les ressources, au risque de l'abimer durablement et à terme de compromettre l'existence de la vie; et en particulier de l'homo sapiens, qui seul donne un peu de sens à l'univers. Un univers sans l'homme, à quoi bon?
Restons confiants: les nouvelles générations seront plus sages que nous, en freinant cette consommation frénétique qui trop souvent nous fait passer à coté de l'essentiel, ne serait-ce que par nécessité.
En attendant, jusqu'ici tout va bien. On sort petit à petit de la saison chaude. Nous entrons dans l'automne austral, avec un temps qui va être idyllique pendant plusieurs mois. Parfois, on en oublierait presque la crise qui frappe pourtant lourdement notre fragile économie insulaire.
Vivement qu'elle se termine en Europe et aux Etats-Unis, pour que les touristes reviennent, et que la confiance se rétablisse.
